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Un Cayman GTS, un aller-retour à Reims, et un client… nostalgique

Cette vente-là, Nathanaël s’en souvient bien. C’était le 6 mai 2024.

« Un gars m’appelle, il devait avoir 70 ou 80 ans. Il habitait à Reims. Il me dit direct : “Je veux un 718 Cayman GTS 4.0.” »

Pas un modèle qu’on croise tous les jours, surtout en flat-6 atmosphérique. Nathanaël cherche en Allemagne et finit par trouver un exemplaire qui colle presque.

« Il me dit : “Ouais, mais il a les jantes noires. Moi, mon Cayman 2.7, il a les jantes rhodium.” Bon, pas de souci, on fait repeindre les jantes. »

Cayman 2.7 (celle dont le client voulait se ‘débarrasser’)

Tout est lancé : importation, révision, peinture, préparation complète. Une fois la voiture prête, reste à organiser la remise des clés.

« Je lui demande quand il veut venir. Il me dit : “Vous pouvez me la livrer ?” Je réponds que ce sera en plus. Il me dit : “Non, je veux pas payer. Vous venez.” »

Résultat : Nathanaël prend le plateau, le Sprinter et le GTS, direction Reims via Paris. 15 heures de route dans la journée. Il dépose le GTS, récupère le 2.7 litres. Tout est carré.

718 Cayman GTS 4.0

Mais une semaine plus tard…

« Il me rappelle et me dit qu’il est déçu. Il regrette son ancien Cayman. Le turbo lui manque. Il voulait me le racheter. »

Problème : la voiture a déjà été vendue.

« Je lui ai dit que c’était trop tard. Il m’a juste répondu : “Bon, c’est pas grave.” »

Une vente pas comme les autres, avec un client attaché à sa voiture plus qu’il ne le pensait. Et un petit rappel que même un flat-6 ne remplace pas toujours un bon vieux turbo.

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